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En bref :  
 
Chavou`ot est la fête qui nous rapelle le don de la Torah. Sept semaines après Pessah', pendant 2 jours, nous avons aussi la coutume de ne consommer que des produits laitiers.  
Le Midrach enseigne que les enfants d'Israël s'endormirent la nuit qui précéda le don de la Torah, et Hachem les réveilla au son du chofar et du tonnerre. Ainsi en restant éveillé toute la nuit de Chavou`ot, chacun, dans chaque génération, fait réparation de la faute des pères. 

 
 
En détail : 
 
 
 
Chavou'oth est "zeman matan toraténou", le temps du don de notre Torah. Notre Torah. Cela sonne bien exclusif. Le peuple Juif est-il élitiste? La Torah est-elle pour nous seuls et les autres n'existent pas ?  
 
Peuple élu, peuple saint, peuple préféré...  
 
Peut-être, mais en tout cas, les qualificatifs comme "élu" sont loin d'être des étiquettes auto-collantes.  
 
LE CHOIX DE D'IEU 
 
Par quel biais est ce que ce peuple a été choisi et qu'est ce que cela signifie exactement?  
 
C'est ce que nous allons essayer de voir ici.  
 
La Torah a été sensée être le point de départ pour toutes les nations. Une seule éthique et une seule loi pour tous les peuples de la terre. Les valeurs et le sens de la Torah sont universels.  
 
Lorsque D.ieu désirait donner la Torah au monde - un midrach bien connu nous raconte (Avoda Zara 2b) - Il s'est tourné vers les nations, une par une. Ainsi demanda-t-Il au peuple d'Esaü : "Voudriez-vous accepter la Torah ?" Ce denier se renseigna : "C'est quoi exactement qui est écrit dans cette Torah?"  
 
Et D.ieu répondit : "Tu ne tueras point.  
 
- "Mais - s'exclama Esaü - n'est ce pas cela l'essence même de ma nature ? N'est ce pas que c'est avec ces paroles qu'autrefois mon aïeul Isaac me bénit; "al `harbeha ti'hyé", c'est par ton épée que tu vivras? Comment donc pourrais je accueillir telle loi?"  
 
D.ieu Se tourna vers Ismaël : "Veux tu accepter ma Torah ?"  
 
Et Ismaël : - "C'est quoi qui est marqué dedans ?"  
 
- "Tu ne voleras point."  
 
- "Mais le vol m'est inné! C'est bien ce que l'ange prédit jadis à ma mère Hagar, lorsque celle-ci se trouva en désespoir, seule, dans le désert; - Hagar, tu auras un enfant "veyado bakol", mais il pillera, il rapinera, il ravira! - une loi pareille contredit donc le fond même de mon caractère."  
 
C'est à Moab et à Ammon que D.ieu répéta ensuite sa demande et eux aussi se renseignèrent sur le contenu de cette Torah.  
 
-"Tu ne commettras pas d'adultère." s'entendirent dire ces deux nations.  
 
-"Mais Maître du monde, ne sommes nous pas, tous les deux, justement issu de la relation adultérine entre Lot et ses deux filles lors de leur fuite de la ville de Sedom... ? Et c'est à nous que Tu demandes d'accepter cette Torah?"  
 
Finalement c'est au peuple juif que la Torah fut proposée.  
 
Celui-ci ne demanda rien.  
 
"Na'asé venichma", Nous ferons et nous écouterons fut la réponse instantanée et inconditionnelle . . .  
 
DES COMMANDEMENTS-TEST 
 
 
N'aurait-il pas mieux convenu d'illustrer la Torah par des mizvoth plus abordables et accessibles à ces nations ?  
 
Comment comprendre ce dialogue ? Quelle était l'intention de D.ieu en donnant ces réponses dissuasives? N'aurait-il pas mieux convenu d'illustrer la Torah par des mizvoth plus abordables et accessibles à ces nations ? La Torah compte 613 mizvoth ; dans cette multitude on trouverait certainement des exemples plus encourageants, plus invitants et plus incitants! Pourquoi présenter la Torah aux peuples différents justement par ce qui leur sera le plus difficile ?  
 
Et qu'est-ce que signifie la réponse du peuple Juif ? Peut-on accepter quelque chose dont on ignore complètement le caractère ? Ne risque-t-on pas de se trouver devant des obligations qui s'avèrent simplement impossibles, pour lesquelles on n'est point à la hauteur ? Peut -on s'engager à l'inconnu ?  
 
Telles sont, parmi d'autres, les questions que ce texte soulève.  
 
En effet, ce que ce midrach nous propose est une réelle reflexion de fond. Cette `anecdote' nous révèle et veut nous communiquer ce qui est peut-être l'essence de l'enseignement de la Torah et cette petite histoire renferme un des aspects des plus fondamentaux de la notion mitsvah.  
 
Une mitsvah c'est quoi ? Qu'est ce que D.ieu demande de l'homme par Son ordre Divin ? Dans un premier temps disons que D.ieu demande à l'homme rien de moins que tout !  
 
Aussi étonnant que cela puisse sonner, D.ieu préconise, par l'intermédiaire de la mitsvah , que l'homme se donne en totalité.  
 
C'est à dire que la mitsvah ne sera pas forcément un acte qui est, l'expression de quelque chose qui convient et avec lequel on se sent `en accord'. La mitsvah prend sa force dans l'idée que l'homme veut s'engager et qu'il veut donner et exploiter l'ultime de ses forces.  
 
Ceci est en quelque sorte l'idée sous-jacente de chaque mitsvah, de la plus facile jusqu'à la plus difficile ; même la mitsvah dite `facile' ne prend son ampleur réelle que lorsque même dans des conditions contraires à "l'état d'humeur" du moment on s'apprête à l'accomplir avec la même conviction et ferveur.  
 
Le sens de la mitsvah se trouve dans la volonté de l'homme de se consacrer par son investissement complet. 
 
 
Si D'ieu répond aux nations respectives par la mitsvah qui leur sera la plus dure, c'est que c'est justement cette mitsvah qui est révélatrice pour la notion générale de ce que D. demande à l'homme. Le sens de la mitsvah se trouve dans la volonté de l'homme de se consacrer par son investissement complet.  
 
D'ieu a répondu par la mitsvah `test'.  
 
Le peuple Juif agit par "na'asé venichma" - nous ferons et nous écouterons.  
 
Le peuple Juif ne pose pas cette question évidente - et qui semble à première vue même s'imposer - à avoir un échantillon pour se faire une idée de ce que cette Torah peut contenir.  
 
Le peuple Juif ne pose pas de question du tout.  
 
LE DEFAUT DE LA QUESTION 
 
La vérité est que le tout est déjà exprimé et contenu par et dans le fait de poser des questions.  
 
Est-ce à l'homme d'interroger celui qui s'appelle D.ieu ? Est ce que c'est l'homme qui doit juger les désirs de D.ieu? Il nous semble que lorsque que l'homme pense qu'il doit poser des questions pour savoir s'il peut accomplir ce que D.ieu lui demande, c'est qu'il est déjà passé complètement à côté de tout; car, du moment que c'est D.ieu qui demande c'est bien par définition que l'homme peut...!  
 
Le problème est plutôt jusqu'où il veut, jusqu'où il est prêt et jusqu'à combien il entend s'investir. Demander un aperçu, un échantillon, signifie par définition qu'on met des réserves et qu'on se met des limites. Demander des exemples contient déjà le refus de l'acceptation de fond.  
 
Na'asé venichma est la conscience que D.ieu ne peut pas demander plus de l'homme que son possible . Mais na'asé venichma signifie aussi le plein savoir que D.ieu peut demander à l'homme de se consacrer pleinement et en effet c'est exactement ce dont il s'agit avec la Torah.  
 
 
Reste à savoir pourquoi D.ieu demande de l'homme tout ?  
 
C'est à travers un verset du livre de Job (Job 5/7) que le Talmud (Sanhedrine 99b) établit que "adam léamal youlad" - l'homme a été créé pour peiner... Il ne faut pas comprendre ce texte comme un châtiment ou une damnation. Il s'agit de la définition de l'homme. L'homme peut trouver sa plénitude uniquement à travers l'expérience ultime, à travers l'accomplissement complet. L'homme cherche les limites, les extrémités. Il est en quête d'établir des nouveaux records. Il entend l'appel des exploits, des actes d'éclat. Il entend aller plus loin, plus haut et plus profondement. Ce n'est pas simplement de la bravoure, c'est la performance qui compte. Il y a un appel irrésistible à briser les barrières et à amener l'homme - à s'amener - jusqu'au bout de ses capacités.  
 
On est à la recherche des lessives qui lavent plus blanc, des voitures qui roulent plus vite et des fusées qui voyagent plus loin. Aussi mange-t-on des sandwichs plus volumineux, on rentre à quarante dans une cabine téléphonique et on reste trois jours et trois nuits sur des patins à roulettes dans le seul but de voir son nom inscrit dans un livre de records. . .  
D.ieu demande la performance intérieure; la domination et la maîtrise de soi.  
 
 
D'ieu demande la performance intérieure ; la domination et la maîtrise de soi. 
 
D'ieu demande de l'homme de s'accomplir pleinement non pas dans le monde extérieur à lui mais à l'intérieur même de sa propre personne, d'exploiter les limites non pas du corps mais celles de l'âme. Non pas de la chair mais de la personnalité.  
 
La Torah vise la construction de l'homme; psychologiquement, mentalement et spirituellement. D.ieu entend faire émerger l'homme au plus grand niveau possible et par le biais de la mitsvah D.ieu demande de l'homme d'être homme pleinement - autant que possible, et pas moins!  
 
Esaü a refusé. Ainsi firent Ismaël, Moab; Edom et les autres nations.  
 
Le peuple Juif a été seul à relever ce défi.  
 
Zeman matan toraténou ; le don de notre Torah.  
 
Le peuple Juif est unique en ceci que, lui, a consenti à chercher à s'accomplir au fond de l'âme. Invisiblement et sans spectacle, sans records qui figurent à la une. Mais intimement et secrètement.  
 
 
UN TOUR DE FORCE DE L'ÂME 
 
Le Talmud (Chabbat 31a) raconte l'anecdote d'un païen grec qui vint voir Hillel en réclamant : "Maître, convertis mois dans le temps que je tiens sur une jambe."  
 
Sur quoi Hillel lui répond :"Aime ton prochain comme toi même et le reste (de la Torah) c'est du commentaire."  
 
Un des maîtres contemporains, Rav Gedalia Eisenman, machgui'ah de la yechiva de Kol Torah à Jerusalem, dans un de ses cours a commenté ce texte. Et, soulevant la question évidente, demanda-t-il, est ce juste que le reste de la Torah n'est que commentaire ? N'y a t-il pas 613 Mitsvoth qui ont toutes exactement le même statut et importance ?  
 
C'est que Hillel a détecté le `point faible' de ce païen. Membre de la toute puissante culture helléniste il vient en vérité - sciemment ou pas -ridiculiser et déprécier les valeurs juives, prétendant que celles-ci peuvent, à des hommes supérieurs comme lui , très bien être résumées en quelques mots, le temps de tenir sur une jambe.  
 
Et c'est exactement cela que fit Hillel. Comme D.ieu Lui même illustra autrefois la Torah aux nations par la mitsvah qui constitue un tour de force d'âme, Hillel aussi répond par ce qui doit être le test ultime pour ce païen; la modestie et la considération, la volonté d'accepter autrui comme égal et de le prendre au sérieux.  
 
 
Chavou'oth; littéralement "la fête des semaines". Sept semaines, chacune de sept jours. Sept fois sept.  
 
Sept est le nombre du cycle de la nature. Tout ce qui est naturel s'exprime par ce chiffre. Sept fois sept est le temps nécessaire pour accomplir la nature dans sa totalité. Le cinquantième jour est le dépassement de la nature humaine. C'est la voie difficile de la réalisation permanente et spirituelle de son soi qui est l'option du peuple Juif.  
 
 
 
 
 
L'ABSENCE DE SYMBOLE 
 
Pourquoi, contrairement aux autres fêtes, Chavouot est-elle dépourvue de tout symbole ? Pessa'h possède la Matsa, Roch Hachana le Chofar, Yom Kipour le jeûne, Souccot le bouquet de fête et la Soucca, et Chavouot, la fête parmi le fêtes, qui commémore le jour ou la Torah fut donnée au peuple juif, serait dénuée de tout symbole? 
 
 
Le symbole a toujours quelque ressemblance avec l'objet qu'il doit représenter. A l'instar de D.ieu qui l'a transmise, la Torah est unique en son genre. Aucune image, aucune représentation de D.ieu ne doivent être faites. De même il n'existe pas de symbole pour la Torah. L'absence de toute représentation symbolique à Chavouot fait allusion à l'unité et au particularisme de la Torah. Ce fait en lui-même s'oppose à toutes les tentatives consistant à comparer la Torah à une oeuvre humaine. 
 
CENTRALITE DE LA LOI ORALE 
 
Dans la Bible nous ne trouvons nulle part mentionné le fait que Chavouot est la fête de la Promulgation de la Loi. C'est la Loi orale, appelée " Torah ché-beal pè ", qui le porte à notre connaissance. Chavouot nous fournit par ailleurs encore une autre preuve de l'importance de cette dernière. Laquelle ? 
 
 
L'existence d'un juif issu de cette souche est donc une preuve de plus pour l'authenticité et la véracité de la Loi Orale.  
 
Le deuxième jour de Chavouot, nous lisons l'histoire de la généalogie du roi David, car c'est le jour anniversaire de sa naissance et de sa mort. La Meguilat Ruth nous apprend que David descend de Ruth, une Moabite. Quelle coïncidence étonnante! La plus noble famille en Israël, la dynastie royale de David, est issue de souche païenne! Or la Torah nous enseigne: "Un Ammonite ou un Moabite n'entrera pas dans la Communauté de l'Éternel" (Deutéronome, 23,4). Selon l'interprétation littérale de ce texte, l'accès au Judaïsme aurait donc été interdit à Ruth. Par conséquent un descendant d'une Moabite, devenue juive à l'encontre de cette loi, n'aurait jamais pu revêtir la dignité royale. Mais la Loi orale précise que seule la conversion des hommes moabites et ammonites est interdite. Ruth pouvait donc devenir juive et donner naissance à la maison royale de David. 
 
 
L'existence d'un juif issu de cette souche est donc une preuve de plus pour l'authenticité et la véracité de la Loi Orale. Porter atteinte à celle-ci aurait eu pour conséquence l'impossibilité pour les descendants de Ruth d'occuper le trône. L'histoire de Ruth lue à Chavouot, fête de la Promulgation de la Torah, est un symbole vivant à travers les siècles de l'importance capitale de la Loi Orale. 
 
UNE INTERPRÉTATION DE L'ORIGINE DE L'ÉTOILE DE DAVID 
 
Certaines parties du Talmud traitent de la réception de la Loi au Sinaï. (Chabbat, 87). On y trouve un passage susceptible de nous donner une interprétation de l'origine obscure de l'étoile de David. 
 
 
Ce sont Israël et la Torah, inséparablement liés l'un à l'autre, comme le corps et l'âme, la Torah étant l'âme du peuple.  
 
On nous y rapporte en effet la parole d'un Sage de Galilée: "Béni soit l'Eternel qui transmit la lumière de sa triple parole (Pentateuque, Prophètes, Hagiographes) aux trois parties du peuple (Cohen, Lévi, Israël) le 3éme mois (Sivan) par le 3ème enfant (Moïse, troisième enfant de Yo'heved) ". Indépendamment d'une explication plus profonde de cette parole, on en déduit que le peuple juif ainsi que la Torah, peuvent être considérés comme étant divisés en trois parties. Le " Maguène-David " est-il autre chose que deux triangles étroitement enlacés ? Ce sont Israël et la Torah, inséparablement liés l'un à l'autre, comme le corps et l'âme, la Torah étant l'âme du peuple. Ce signe est à juste titre le "bouclier" de chaque roi juif, voire de tout Juif, aussi longtemps qu'il reconnaît faire partie de cette nation et accepte de recevoir en lui, son âme, la Torah. 
 
 
CHAVOU`OT, LA FÊTE DE JACOB 
 
Les fêtes de pelerinage, excepté Chavouot, ont toutes leur 'Hol Hamoed (demi-fête). Pourquoi ? 
 
 
Jacob a voué 14 années de sa vie à l'étude exclusive de la Torah auprès de Sem et Eber. C'est lui qui représente la " Torah ".  
 
Les motifs en sont expliqués dans une parole profonde citée par le Zohar au sujet des fêtes de pélerinage. Selon le Traité des Pères (1,2) notre monde repose sur trois piliers: " Torah, Avodah, Guemilout 'Hassadim" (l'étude, le Culte divin, la Charité). Ces trois piliers sont également représentés par nos trois patriarches : la " Guemilout 'Hassadim", c'est-à-dire l'altruisme, l'amour du prochain, trouve toute son expression dans le caractère d'Abraham. Malgré la chaleur torride il attend les voyageurs inconnus pour remplir envers eux les devoirs de l'hospitalité. Le sacrifice d'Isaac, c'est la " Avodah "; c'est le dévouement pour D.ieu qu'Isaac a manifesté par son sacrifice volontaire; il restera toujours un exemple incomparable de l'homme au service de son D.ieu. Enfin, d'après la tradition, Jacob " assis dans les tentes" dans le chemin qui sépare- Beérchèva de 'Haran, a voué 14 années de sa vie à l'étude exclusive de la Torah auprès de Sem et Eber. C'est lui qui représente la " Torah ". 
 
 
De même pour les trois fêtes de pélérinage : Pessa'h, qui tire son nom de l'agneau pascal, fait allusion à Isaac. Chavouot, la fête de la Torah se rattache à Jacob. Enfin, Soucot, la fête célébrée par l'humanité entière, se rapporte à Abraham. 
Mais, on pourrait objecter qu'Isaac n'était pas le fils unique d'Abraham. II y avait aussi Ismaël et les fils de Ketoura. Par ailleurs, Isaac était aussi le père d'Esaü, or, c'est uniquement Jacob qui est l'héritier spirirituel de la maison d'Abraham.  
 
Si donc Pessah et Souccoth, ces fêtes rappelant Isaac et Abraham, ont à côté de leur jours fériés aussi le 'Hol Hamoed, c'est une allusion à ceux de leurs descendants dont le caractère n'était pas empreint de sainteté. Par contre, Chavouot, la fête de Jacob, ne connaît pas de 'Hol Hamoed, car Jacob a transmis son héritage spirituel à tous ses enfants sans exception. 
 
Pourquoi mangeons-nous du laitage à Chavou`oth ? 
 
 

 

(c) Hakol Hatorah - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 22.07.2008