ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
 
  
! הקול התורה ~ La voix de la Torah ! 
 
 
Rubriques

 Home

 
 
 
 
Les trois semaines séparant le 17 Tamouz du 9 av ont été des jours de malheur pour le peuple juif tout au long de son histoire. Durant cette période, le premier et le second temple ont été détruits entre autres tragédies.  
 
Ces jours sont appelés « entre les détroits »(beïn hametsarim)en référence au verset des Lamentations : « ses persécuteurs, tous ensemble, l’ont atteint dans les étroits défilés » 
 
Les Chabbaths durant les trois semaines, les Haftarot sont extraites de chapitres de Isaïe et Jérémie qui traitent de la destruction du temple et de l’exil du peuple juif. 
Pendant cette période, différentes pratiques de deuil sont observées par tout le peuple. Nous réduisons au minimum les marques de joie et les festivités. De plus, puisque l’attribut de Jugement divin (Din) est particulièrement intense durant cette période, nous évitons les activités potentiellement risquées ou dangereuses. 
 
ASPECTS DU DEUIL RESPECTÉS PENDANT LES TROIS SEMAINES.  
 
On ne célèbre pas de mariage (mais la célébration de fiançailles est autorisée) 
 
Nous n’écoutons pas de musique. 
 
Nous évitons toutes célébrations publiques et en particulier celles qui nécessitent des chants, des danses ou encore un accompagnement musical. 
 
Nous évitons les voyages d’agrément ou toute autre activité de divertissement inhabituelle. 
 
On n’a pas le droit de se couper les cheveux ni de se raser. (D’après certains, on ne se coupera pas les ongles la semaine où tombe ticha be’av) 
 
On ne dit pas la bénédiction de Chee’heyianou sur un nouveau fruit ou un nouveau vêtement hormis le Chabbat. 
 
LES NEUF JOURS  
 
La période qui commence avec Roch ‘hodech Av est appelée les « Neuf Jours ». Pendant cette période, un niveau de deuil plus strict est observé en accord avec le proverbe talmudique (taanit26) : « quand commence le mois d’Av, nous réduisons notre joie » 
 
Nous évitons les achats qui nous procurent une grande joie. 
 
Nous interrompons les travaux d’embellissement de notre maison et la plantation d’arbres et de fleurs. 
 
Nous évitons les procédures en justice contre les non juifs car cette période est peu propice à la victoire 
 
Nous nous abstenons de consommer de la viande (ou de la volaille) et de boire du vin. Chabbat, on aura le droit de consommer de la viande et du vin. Cela est aussi valable pour toutes les autres « Seoudat mitsva »- par exemple une circoncision ou la cérémonie de conclusion d’étude d’un traité du Talmud. Un enfant boira le vin de la Havdallah 
 
On s’abstient de porter des vêtements fraîchement lavés ainsi que de faire la lessive.  
Si les vêtements ont été défraîchis avant les neuf jours, on pourra les porter.  
On pourra porter des vêtements propres en l’honneur de Chabbat.  
On pourra laver les vêtements de jeunes enfants qui se salissent fréquemment.  
On ne pourra faire de lessive même si on ne portera ces habits qu’après Ticha Bé’av et même si cela est fait par un non juif. 
 
On ne prendra pas de bain pour le plaisir.  
Il est permis de se doucher pour se débarrasser de la saleté ou de la sueur ou pour des raisons médicales. 
On ne pourra le faire qu’avec de l’eau fraîche.  
Par ailleurs, on se lavera le corps partie par partie et pas en une seule fois. 
On pourra se laver avec de l’eau chaude vendredi en l’honneur de Chabbath. 
 
 
 
 
 
 
Le 17 Tamouz est un jour de jeûne qui commémore la prise de Jérusalem qui a précédé la destruction du temple. Ce jour est aussi le premier d’une période de deuil national de trois semaines qui précède Tich’a Béav . 
Le 17 Tamouz est un des quatre jeûnes mentionnés dans le livre des Prophètes. Le but de ce jeûne est d’éveiller chez l’homme un sentiment de perte sur le temple détruit et sur l’exil et les pérégrinations qui ont suivi cette catastrophe. 
 
Le fait de se tourmenter à propos de ces évènements est censé nous aider à surmonter les carences spirituelles qui ont provoqué ces catastrophes. Le processus de la Techouva –auto introspection et engagement à s’améliorer nous permet de transformer une tragédie en allégresse. En fait, Le Talmud dit qu’après la délivrance future d’Israël et la reconstruction du Temple, ces jours de jeûne se transformeront en jours de réjouissances et de fêtes. Comme le prophète Zacharie le dit « le 17 Tamouz deviendra un jour de joie et de festin dans la maison de Juda ». 
 
QUE S’EST-IL PRODUIT LE 17 TAMOUZ ? 
 
Cinq grandes catastrophes se sont produites ce jour là dans l’histoire juive: 
 
Moïse brise les Tables de la loi en descendant du Mont Sinaï suite à la faute du veau d’or. 
 
On arrête d’offrir les sacrifices quotidiens dans le premier Temple durant le siège de Jérusalem, les Cohanim (prêtres) ne pouvant plus se procurer d’animaux. 
 
Une brèche est faite dans la muraille de Jérusalem avant la destruction du Temple en l’an 70 de l’ère vulgaire. 
 
Avant la grande révolte, le général romain Apostamos brûle un rouleau de la Torah établissant ainsi un précédent pour les horribles autodafés de livres juifs à travers les siècles. 
 
Une statue est introduite dans le sanctuaire, acte blasphématoire et de désacralisation par excellence. 
 
(À l’origine, nous jeûnions le 9 Tamouz puisque c’est ce jour que Jérusalem est tombée avant la destruction du premier temple, en 586 avant l’ère vulgaire. Toutefois, lorsque Jérusalem tomba une deuxième fois le 17 Tamouz lors de la destruction du second temple, les Sages décidèrent que les deux tragédies seraient commémorées le 17 Tamouz.)  
 
COMMENT OBSERVE-T-ON LE 17 TAMOUZ ? 
 
Il est défendu de manger ou boire de l’aurore et jusqu’au crépuscule. 
 
Les femmes enceintes ou qui allaitent ainsi que les personnes dont la santé risquerait d’être affectée par le jeûne sont dispensées de jeûner. 
 
Lorsque le 17 Tamouz est un Chabbat, le jeune sera repoussé au lendemain. 
 
On a le droit de se laver, de se parfumer et de porter des chaussures en cuir. 
 
Le ‘Hazan ajoute la prière « Aneinou » dans la Amida de Cha’harit et de Min’ha. Celui qui prie seul ne l’ajoutera qu’à Min’ha. 
 
On récite les Seli’hot et Avinou Malkénou 
 
Aux offices du matin et de l’après midi, on lira l’Exode 32 : 11 où sont mentionnés les treize attributs de miséricorde de D.ieu. 
 
Pour la Haftara de Min’ha, on lira Isaïe 55 :6-56 :8 qui traite du renouveau du service dans le Temple.  
 

 

 

(c) Hakol Hatorah - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 22.07.2008